C’était l’une des mesures phares du candidat Macron, c’est maintenant une réalité : la réforme du code du travail entre en vigueur, et c’est probablement la plus importante connue à ce jour.
Crédit: wingz.fr |
Le côté obscur de la réforme
Si la plafonnement des indemnités prudhommales et les ruptures conventionnelles collectives ont jusqu’ici occupés le devant de la scène médiatique, un récent article fait écho d’une autre conséquence importante de ces ordonnances, liée à la fusion des CE, CHSCT et Délégués du Personnel dans une instance unique: la disparition programmée de près de 200 000 représentants du personnel.
Un comble alors que la première ordonnance était sobrement sous-titrée « Renforcement de la négociation Collective »…
Dans le même temps, les responsabilités confiées aux Organisations Syndicales vont devenir écrasantes, avec des accords d’entreprise:
- qui pourront déroger aux accords de branche et au code du travail (article 1).
- qui s’imposeront aux éventuelles dispositions contraires prévues dans les contrats de travail des salariés (article 3), notamment en ce qui concerne rien que moins que : le temps de travail, la rémunération, la mobilité!!!
On résume la situation : les salariés seront représentés par de moins en moins d’élus, qui auront à contrario la responsabilité de négocier des accords bien plus lourds de conséquence qu’actuellement.
Un nouvel espoir?
Disons le tout net, sans réaction massive, les salariés seront les dindons de la farce de cette réforme, faite avant tout pour plaire au patronat.
Tout n’est cependant pas perdu, car avec un certain sens du contrepied, le gouvernement a depuis voulu donner quelques gages aux salariés, avec les baisses de charges sur les salaires entrées en vigueur au 1er janvier qui se traduisent par une augmentation du pouvoir d’achat de quelques dizaines d’euros.
Allons droit au but: la baisse des charges est supérieure au cout d’une adhésion syndicale !
Vous pouvez donc profitez de la mesure pour adhérer sans effort financier.
C’est donc le moment où jamais d’adhérer à un syndicat, et une action collective renforcée sera à l’avenir l’unique moyen de peser face à un employeur qui n’aura jamais été autant en position de force!
Pour rappel, l’adhésion à la Cfdt coute 0,75% du salaire net, ouvrant droit à un crédit d’impôt de 66%. Le cout final est donc de l’ordre de 5 €/mois.
Et maintenant?
Convaincu? N’attendez pas pour adhérer en ligne (et ensuite envoyez nous un message pour nous en informer)!
Vous hésitez ou avez des questions? Vous souhaitez connaitre les services ouverts aux adhérents? On est là pour en parler! Laissez nous un message avec vos disponibilités, on vous rappellera rapidement.
Une réponse
CQFD = Meme la baisse des charges sociales sur salaire ( avec à terme leur suppression comme projet ) est un argument falacieux ! >>>
https://www.solidaires.org/video-Augmentation-de-salaires-Attention-a-l-arnaque
Signé ; "Le Concombre Masqué" ;>)