La dernière réunion de négociation avait permis à la Direction de préciser ses ambitions en matière d’augmentations de salaire et d’avantages collectifs, et de proposer un projet d’accord à signature aux Organisations Syndicales.
Pour notre section Cfdt, et bien que la Direction reprenne un certain nombre de mesures que nous avions revendiquées, ce sera non, pour une raison principale :
Faiblesse historique des augmentations 2017
0,7% d’augmentation seulement, c’est 30% de moins que l’an dernier, qui avait déjà été un très mauvais cru! C’est aussi moitié moins que les 1,5 % que nous revendiquions et qui étaient loin d’être excessif.
Un rapide calcul permet d’estimer qu’avec un tel budget,
seul un salarié sur trois environ pourra être augmenté. Si l’on peut comprendre que la situation économique soit effectivement mauvaise en 2016, nous jugeons impossible de baisser à ce point les augmentations 2017 alors que dans 6 mois la situation pourrait avoir considérablement évoluée.
Autres déceptions :
Parmi nos autres revendications, nous regrettons que la Direction n’est pas donnée suite à :
- l’attribution d’une prime pour les salariés en Grands Déplacements
- la fin de la suppression des RTT des salariés passant à temps partiel
D’autres mesures envisagées par la Direction sont cependant plus positives.
Les mesures plus positives
Doublement du budget du Comité d’Entreprise
Chacun se souvient de notre graphique comparant le budget du CE euro engineering à celui d’autres sociétés de notre secteur, et sur lequel euro engineering écopait d’un bonnet d’âne.
Il semble que l’argument ai porté et que la Direction nous ai entendu en proposant le doublement du budget du Comité d’Entreprise.
Cette mesure, si elle est confirmée, c’est la possibilité d’augmenter les subventions existantes, de faire plus de sorties d’agences, voir de créer de nouvelles activités sociales).
Hausse des titres restaurants
La Direction propose d’augmenter la valeur du titre restaurant, qui passerait de 8€ à 8,50€.
Cependant, en l’absence de données sur l’utilisation actuelle de la carte restaurant, nous craignons que cela conduise à augmenter le nombre de salariés qui peinent à écouler leurs titres et jugeons donc cette mesure intéressante, mais prématurée.
Une compensation serait prévue afin que les bas salaires ne subissent pas de baisse de leur revenu net (la hausse du titre restaurant étant partagée entre salarié et employeur).
CDIC : fin d’un dogme
Nous saluons aussi la volonté d’en finir, comme nous le réclamions, avec les positions dogmatiques autours des CDIC, en admettant pour la première fois qu’il n’est pas normal de rester infiniment sous ce statut. La Direction fixe donc à 5 ans l’ancienneté permettant le passage en CDI. Un seuil que nous trouvons trop élevé, mais qui marque tout de même une rupture, certains CDIC ayant aujourd’hui plus de 7 ans d’ancienneté.
Jours de congés exceptionnels
- un jour de congé pour enfant malade supplémentaire (en plus de ceux que nous avions obtenus en 2015 dans l’accord égalité professionnelle)
- un jour de congé pour déménagement
Maintient de la part employeur à 60% pour les transports en commun
Cette mesure que nous avions réclamée et obtenu l’an passé serait reconduite pour 2017.